WASHINGTON, 5 juillet 2018 – Le Groupe de la Banque mondiale a approuvé aujourd’hui son nouveau cadre de partenariat avec le Bénin pour la période allant de juillet 2018 à juin 2023. Ce cadre présente la stratégie poursuivie par la Banque en vue d’aider le pays à atteindre les objectifs de développement définis dans le Programme d’action du gouvernement 2016-2021. « Ce cadre de partenariat soutiendra les efforts du Bénin pour relever son niveau de développement économique et de bien-être social. Il cible des résultats à fort impact et aidera à exploiter les synergies au sein du Groupe de la Banque mondiale en utilisant au mieux les initiatives spéciales actuelles, en maximisant les financements au service du développement et en collaborant avec d’autres institutions internationales pour mettre à profit leurs avantages comparatifs respectifs », souligne Pierre Laporte, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Bénin. Le nouveau cadre de partenariat-pays s’articule autour de trois axes principaux : i) la transformation structurelle pour accroître la compétitivité et la productivité ; ii) le renforcement du capital humain et iii) l’amélioration de la résilience et la réduction de la vulnérabilité aux catastrophes et aux changements climatiques. Il s’agit plus précisément de soutenir la croissance économique rapide du Bénin en favorisant la productivité agricole, en améliorant la pérennité des infrastructures (électricité, eau et assainissement, économie numérique), en renforçant la gouvernance en matière de gestion des finances publiques et en contribuant à l’instauration d’un environnement plus favorable aux investissements et à la compétitivité du secteur privé. S’agissant des investissements dans le capital humain, la nouvelle stratégie s’attachera à améliorer la qualité et la pertinence du système éducatif et des formations professionnelles afin de renforcer l’emploi, à soutenir la mise en place de systèmes de santé et de retraite accessibles à tous et à consolider les systèmes de protection sociale. Enfin, elle permettra d’améliorer la résilience du pays aux chocs de nature économique ou climatique, à l’échelle locale et nationale.