La salle de conférence du Ministère de l’Economie et des Finances a été le cadre mardi 7 septembre 2021 à une rencontre avec les faitières des organisations socio-professionnelles suivie d’une conférence de presse sur le deuxième appui du gouvernement avec le soutien de la Banque Mondiale aux entreprises affectés par la crise sanitaire. Arsène DANSOU Directeur Général de la Caisse Autonome d’Amortissement (CAA)et Rafiou BELLO Directeur Général du Fonds National de Microfinance (FNM) étaient les orateurs à cette double activité. 19 milliards pour soutenir les entreprises formelles et informelles impactées par le Coronavirus. C’est le montant alloué pour cette deuxième phase du Plan national de riposte socio-économique à la Covid 19. L’objectif de cette initiative du gouvernement, avec l’appui de la Banque mondiale, est de soutenir les micros et petites entreprises vulnérables touchées par la crise en vue de les aider à rester viables et compétitives. Lancé depuis le 26 août 2021, elle prend fin le 16 septembre 2021. Cette initiative qui entre dans le programme social du gouvernement de Patrice TALON, couvre tous les secteurs d’activité de la vie économique. Elle s’étend aussi bien aux entreprises formelles qu’informelles ayant entre 3 et 9 employés pour les promoteurs de micro-entreprises et 10 à 49 employés pour les petites entreprises. Elles doivent nées avant le 1er janvier 2021 pour justifier qu’elles ont subi de plein fouet les impacts néfastes de la pandémie de Covid 19. Selon les explications du Directeur général de la CAA, Arsène DANSOU, le soutien financier qui leur sera accordé est constitué d’un montant fixe versé à l’entreprise et d’un variable à payer à l’employé. La micro-entreprise bénéficiera d’une aide fixe de 56.000f plus une aide variable de 25.000f par employé alors que la cagnotte fixe de la petite entreprise s’élève à 279.000f plus un montant variable de 25.000f par employé. Quant à l’entreprise informelle, il leur sera allouée un montant forfaitaire de 67.000f. Parlant des conditions d’éligibilité des secteurs d’activité pour cette deuxième phase, le Directeur général du Fonds national de microfinance (FNM), Rafiou BELLO, indique que, pour la micro et petite entreprise du secteur formel, elle doit être reconnue par le fisc, disposer d’un Identifiant fiscal unique (IFU)… d’un dossier complet. Pour la micro et petite entreprise du secteur informel, il leur suffit juste de remplir un formulaire de référence, de disposer de papier d’identité, et d’être reconnu par les faîtières. Il n’a y rien à craindre pour être sincère dans les renseignements à fournir par les entreprises. Pour preuve aucune des entreprises ayant soumis leur dossier pour la première phase n’ont eu aucun souci après. Il est à signaler que l’enregistrement a ce programme se fait à l’échelle nationale via le site web www.mesurescovid.finances.bj ou dans les Centres de promotion sociale sur l’ensemble du territoire national. Avis aux promoteurs donc